Titre : La véritable histoire de Noël
Auteur : Marko Leino
Edition : Michel Lafon
Genre : Jeunesse
Pages : 330
Parution : Novembre 2014
Au cœur de la Laponie, pays des neiges éternelles, le jeune orphelin Nicolas est recueilli par les habitants de son village. Mais ils sont tous trop pauvres pour pouvoir l’adopter. Le Conseil des Anciens prend alors une décision inédite : chaque année, le garçon sera pris en charge par une famille différente, et il en changera le jour de Noël.
Avec une étincelle d’espoir et de joie de vivre, Nicolas décide de se consacrer à sa passion : fabriquer des jouets. Le garçon va ainsi raviver l’émerveillement au cœur de cette région glacée. Et pourrait bien être à l’origine d’une des plus belles légendes.
Ce livre est décomposé en 24 chapitres, je sais que beaucoup l’ont lu comme calendrier de l’avent. J’ai, préféré le lire d’une traite ( je suis incapable de lire deux livres en même temps ^^).
Je l’ai cherché partout l’année dernière, sans succès, mais cette année, j’ai enfin pu le lire.
On commence l’histoire avec deux enfants et leur grand-père. Les deux enfants trouvent un petit coffre au fond d’une rivière, n’arrivant pas à ouvrir ils vont demander de l’aide à leur grand-père. Ce dernier en l’ouvrant n’en croit pas ses yeux. Il y trouve une montre à gousset avec un petit mot, et c’est ce petit mot qui va bouleverser le grand-père.
En effet, le petit mot est adressé à Aada, de la part de son frère Nicolas, et si l’histoire qu’on lui raconter enfant était vrai…
Cette histoire, c’est l’histoire de Nicolas, âgé de cinq ans au début du récit, il vit sur une petite île avec ses parents et sa petite sœur. Le malheur va s’abattre sur cette famille, deux jours avant Noël, une tempête de neige, la petite Aada malade, leurs parents décident de joindre le continent pour la soigner en laissant Nicolas veiller la maison et le feu. Mais le petit Nicolas ne reverra jamais sa famille, leur barque à été prise dans la tempête. Deux villageois du village le plus proche viennent le chercher la veille de Noël. Les villageois de Korvajoki vont se rassembler pour décider du sort de ce petit garçon, ils ne sont pas très riche eux-mêmes, ils ne peuvent pas l’accueillir. Ils vont alors trouver une solution, le petit Nicolas changera de famille tous les 25 Décembre. Pour les remercier, il va se mettre à confectionner des petits jouets en bois comme il l’avait fait pour sa petite sœur, juste avant ce drame.
Après avoir fait le tour de toutes les familles, c’est Iisakki qui va le prendre, c’est un vendeur de bois itinérant, qui n’est pas très apprécié par les enfants du village. Mais les villageois n’ont pas le choix, la saison à été rude. C’est encore une fois, un nouveau départ pour Nicolas, il va vite devoir se faire à sa nouvelle vie rythmée par le travail du bois. Mais Nicolas n’oublie pas le village, et chaque nuit, il descend dans l’atelier pour fabriquer les jouets aux enfants.
Nicolas ne va plus vivre que pour Noël et pour gâter les enfants la nuit de Noël.
Mais tout n’est peut-être pas si tranché dans la vie. Il n’est sans doute pas d’événement complètement heureux ou malheureux. Peut-être le bien et le mal vont-ils de pair, malgré leur différence ? Tout comme un malheur peut engendrer de bonnes choses, un bonheur peut aussi causer bien des déboires.
Peut-être devrions-nous nous abstenir de qualifier les événements de la vie lorsqu’ils se produisent, et attendre d’avoir du recul pour juger de ce qu’ils recèlent le plus au final : du bien ou u mal, ou, qui sait, de l’un autant que de l’autre ?
Cette histoire est belle et triste à la fois. On s’attache vite à Nicolas, j’ai beaucoup aimé le suivre tout au long de sa vie, voir ce qu’il devient. Il donne sans compter. Il passe tout son temps à préparer Noël.
Il y a aussi un personnage que l’on retrouve tout au long de l’histoire, c’est Eemeli et sa famille, ils sont toujours là pour Nicolas. C’est un joli clin d’œil au début de Nicolas dans le village.
Je l’ai trouvé un peu long, c’est un livre sans action, avec des années sautées dans l’histoire. Mais comme le livre est fait pour se lire comme calendrier de l’avent, il doit paraître beaucoup moins long de cette façon. Et ce n’est pas du tout un livre doudou, mais un livre ou l’on peut ressentir la tristesse et la solitude de ce petit garçon.
Même si à première vue cette histoire n’a rien de magique, la fin de l’histoire m’a vraiment ravie, et m’a donné envie de continuer à croire en la magie de Noël.
– …parce que le bonhomme de Noël veut que nous apprenions, à travers la joie de recevoir, à quel point il est important de donner. Quand on donne aux autres, on reçoit bien plus que ce qu’on a donné.
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