Jeunesse·Non classé

La première fois que j’ai été deux-Bertrand Jullien-Nogarède

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Titre : La première fois que j’ai été deux

Auteur : Bertrand Jullien-Nogarède

Edition : Flammarion

Genre : Jeunesse

Pages : 350

Parution : Juin 2018

 

 

 

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résumé

Le scooter de Tom nous emporta loin du monde. Mes bras entouraient sa taille et je laissai ma tête reposer doucement sur son épaule. Je ne crois pas avoir été plus heureuse qu’à cet instant. Juste une fille comme les autres. Il avait suffi qu’un anglais à cravate surgisse de nulle part pour que mes pieds ne touchent plus le macadam. J’étais vraiment folle amoureuse.

monavis

La vie de Karen est plutôt tranquille, elle a toujours des bonnes notes, de bon amis, elle est assez timide et réservée, vis avec sa mère avec qui elle a de très bonnes relations. 

Sa vie est chamboulée par l’arrivée de Tom, venue tout droit d’Angleterre avec sa mère et sa petite sœur, après le décès de leur père. 

Elle qui n’avait jamais eu de petit ami, qui ne s’était même jamais intéressée à un garçon, il ne va pas la laisser indifférente.

Une histoire d’amour qui va se révéler compliqué, chacun d’un côté de la Manche.

J’ai remarqué que la qualité du silence n’est pas la même d’un endroit à un autre.

Bon, je suis quand même assez mitigé sur cette lecture. J’ai trouvé ça vraiment très plat, je sais que c’est une romance, mais vraiment là, je me suis quand même ennuyé.

Je le classerais quand même dans une bonne lecture parce que j’ai aimé découvrir les Mods, j’ai aimé me retrouver en Angleterre (j’adore vraiment ce pays) et puis j’ai aussi beaucoup aimé les références à la Seconde Guerre mondiale (sujet qui me passionne également). Pour ma part, c’est ça qui a sauvé ma lecture. 

Maman m’en apprenait un vers chaque soir et me faisait réciter l’ensemble une fois par semaine, comme l’avaient fait les femmes de la famille pendant des siècles. C’est un truc que les nazis n’ont pas pu leur prendre. La transmission est passées par dessus leurs fusils, leurs barbelés et leurs chambres à gaz.

Le personnage de Karen est très fade, sans réelle personnalité, auquel j’ai eu du mal à m’attacher. Le personnage de Tom, m’a un peu plus inspiré, avec sa passion pour les années 70, son style bien particulier ( que j’ai découvert grâce à ce livre), le fait qu’il veuille vivre de sa passion, et bien sure son côté british. J’aurais également aimé connaître ses grand-parents. 

Reste que Tom avais choisi son camp. Celui d’une époque où la musique n’était pas seulement une machine à cash. Une époque où la créativité prenais souvent le pas sur les impératifs commerciaux. Celle, enfin, qui vit les derniers guitaristes héros mettre le feu à des scènes taillés à leur mesure. Tom plongeait ses racines dans une monde qui n’était plus.

Une romance entre deux héros que tout sépare, déjà la manche, et puis Karen qui descend d’une famille juive, et le grand-père de Tom qui a failli devenir SS… 

C’est une jolie histoire, mais sans plus pour moi, en plus le drame vers la fin m’a vraiment dérangé.

Il y a dans ce livre beaucoup de chose vraie, sur la vie, sur les relations, sur les gens… Mais c’est peut-être là que l’on ressent que l’auteur est adulte, j’ai trouvé ça un peu dérangeant d’avoir ses réflexions d’une adolescente, elle est constamment négative et on a l’impression qu’elle à déjà vécu plusieurs vies. Elle s’inquiète de la folie des hommes, de l’environnement, ce qui sont rarement les préoccupation d’adolescents, surtout dit de cette façon.

Il se croit toujours dans les années 1970 celui-là. La connerie humaine a pas mal progressé depuis. Enfin, non, je dirais plutôt qu’elle a muté. Ben Laden a remplacé les B52 bombardant le Vietnam, la couche d’ozone est devenue aussi fine que du papier à cigarette et la jeunesse française partage une valeur unique : la consommation.

J’aurais également aimé un épilogue différent, je n’aime pas rester sur ma fin comme ça ^^, je ne sais pas si un deuxième tome est prévu, mais là, on n’en sait vraiment pas assez à mon goût.

En résumé, une histoire d’amour assez plate, avec une ado un peu trop fataliste, mais qui rencontre un Britannique fan de rock avec un look Mod leader d’un groupe à Londres. Une super ballade à Londres, avec ce pays que j’aime tant, et surtout des passages sur la Seconde Guerre mondiale que j’ai beaucoup apprécié. Ni un coup de coeur, ni une déception, si vous aimez l’Angleterre et le premier amour, ce livre est fait pour vous. 

Nous ne sommes responsables que de ce que nous faisons et aussi de ce que nous choisissons de ne pas faire.

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2 réflexions au sujet de « La première fois que j’ai été deux-Bertrand Jullien-Nogarède »

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